Nouvelle première ce dimanche 18 novembre : pour la première fois dans l'histoire du club, ce sont 4 équipes bettonaises qui sont réunies pour disputer leurs matches d'interclubs dans la salle de bal de l'espace Anita Conti.

Le club a en effet engagé une deuxième équipe cette année en régionale 2, qui s'incline contre HBE C (1-3) mais voit la première victoire en compétition de Baptiste H.(#2), qui mate son adversaire dès le 19ème coup. Mais Jérôme (#1), Gilles (#3) et Gérard (#4) sont moins heureux.

La bonne opération de la journée revient à l'équipe C, qui affronte Montauban B. Louis (#4) joue contre un copain qui tient bien sa partie, avant de s'écrouler complètement à l'approche du contrôle de temps. Bernard (#3) étrille patiemment et conséquemment son jeune adversaire qui lui laisse ses pièces les unes après les autres. Contre une jeune adversaire prometteuse, Guillaume (#2) réalise un bon début mais perd un pion pour avoir mal calculé une séquence d'échanges. Il s'ensuit une période de guerre de tranchées où il rate l'occasion d'égaliser le nombre de fantassins. Un boulet de canon explose alors sa forteresse royale, et son monarque sans défense se fait occire prestement. Damien (#1) négocie mal son ouverture, mais son adversaire lui fait soudain cadeau d'une pièce. Avec un cavalier de plus en finale de pions la situation paraît sans danger, mais à force d'imprécisions et de coups aventureux le Roi noir se glisse dans la bergerie des pions blancs. La position est nulle mais l'adversaire trop gourmand refuse la proposition de nulle, cherchant le gain par un raid maladroit qui laisse un pion survivant, qui finir par l'emporter. Grâce à cette victoire (3-1), Betton C se retrouve en tête de son groupe ex-aequo avec Vitré B – son prochain adversaire.

En régionale 1, l'équipe B affronte un concurrent de poids, Montauban. Javier (#1) lâche son pion a contre Arnaud Caillot, qui va mener patiemment son vis-à-vis à la promotion. Yann L. (#2), qui a laissé pas mal d'énergie dans son match de foot du matin, se retrouve dans une position pathétique après s'être laissé emprisonner toute l'aile Dame par Claude Danet, avant de le mystifier par un enchaînement de ruses dont il a le secret. Encore plus fort, Yann J. (#3) concède la qualité et deux pions après une ouverture catastrophique, mais finit par enfermer la Dame de son adversaire trop confiant dans ses propres pions. Qui a dit que Yann est un prénom d'arnaqueur ? Pascal (#4) gagne un pion et semble s'acheminer vers une finale favorable, mais se fait piéger par une menace de mat du couloir qui lui coûte la partie. Enfin, Ronan (#5) fait une partie magnifique qui lui donne une pièce puis une Tour d'avance avec un pion passé lié. Une position de rêve, il n'y a plus qu'à conclure la partie et le match ! Et soudain, alors que son adversaire est en crise de temps, Ronan interrompt son attaque pour des mesures défensives qui rendent l'initiative, et finit par commettre des boulettes, à la suite, une, deux, trois, et c'est le zéro ! Dur atterrissage pour l'équipe B (2-3), qui va devoir se reprendre dès la prochaine ronde pour assurer son maintien.

Enfin l'équipe première, à peine remise de sa déroute de la veille, doit se remotiver pour jouer toutes ses chances dans un match jugé compliqué mais gagnable contre Saint-Nazaire. Dans ce match, les résultats vont remonter les échiquiers comme une file de dominos noirs et blancs. Avec les Blancs, Solenne (#8) exploite magistralement les imprécisions de sa très jeune adversaire et la mate au 19ème coup. Mais avec les Noirs contre un adversaire mieux classé, Yvon (#7) déclenche une longue simplification sans réaliser qu'elle laisse son Roi exposé à tous les vents, et finit aussi par se faire mater. Egalement avec les Blancs, Brendan (#6) trouve une jolie déviation qui lui apporte un avantage matériel, mais son jeune adversaire dispose de deux pions passés et liés contre la pièce. Enchaînant les menaces, Brendan finit par gagner au temps... sur une position nulle, et ouvre enfin son compteur pour Betton. Hervé (#5) se crée des opportunités mais se retrouve dans une très grosse crise de temps. Il gagne un pion mais manque le gain dans une position qui demande du temps de calcul, et finit par lâcher du matériel. Après le contrôle de temps, il ne reste que les 4 premiers échiquiers de N3. Toujours avec les Blancs, Xavier (#4) a étouffé le jeu noir et fini par acquérir un avantage matériel gagnant (qualité et pion passé) qu'il valorise avant même d'entrer en finale. Contre un adversaire beaucoup plus fort, Christophe (#3) est entré dans une finale de tours équilibrée, et propose la nulle... en jouant un coup perdant ! qui finit par l'amener dans un réseau de mat. Encore avec les Blancs, contre un classé 2000+, Mickaël réalise une très bonne partie, prend un ascendant positionnel, manque le gain peu avant le contrôle de temps et se retrouve dans une finale de tours compliquée avec un pion de moins. Il ne peut faire mieux que d'accepter la nulle que lui propose son adversaire, voyant que sur l'échiquier voisin Laurent (#1) qui s'est fait enfermer une pièce qu'il a dû céder contre deux pions très tôt dans la partie, ne va plus résister longtemps. Betton concède ainsi une troisième défaite sur un score qui permet de nourrir des regrets (3-4) et place l'équipe au pied du mur dans sa course contre la relégation.